Dons d’organes


"La vie est trop précieuse pour l'enterrer ou la brûler, offrez-la"

La transplantation d'organes permet à des patients au stade terminal d'une maladie grave de se voir offrir une nouvelle vie.

La survie ou la qualité de vie de certains patients dépend donc d'un don d'organes d'une personne décédée.

Actuellement, il y a de plus en plus de personnes en attente d'une transplantation. Les donneurs sont cependant peu nombreux car beaucoup familles s'opposent encore au prélèvement.

Pas du tout préparées, mal informées, méfiantes, elles font obstacle à ce geste qui peut sauver des vies.

Qui peut être donneur ?
En pratique, il n'y a presque pas de limite d'âge pour être donneur d'organes ou de tissus. Ce sera la nature et la cause du décès, l'état de santé au préalable, ainsi qu'une série d'examens médicaux qui seront réalisés lors du décès du donneur.

Faut-il donner son accord explicite pour un don d'organes après la mort ?
En Belgique, il existe une loi basée sur le principe de solidarité présumée. Toute personne n'ayant pas manifesté son opposition à cette loi de son vivant est supposée être d'accord avec le prélèvement d'organes après la mort.

La loi prévoit trois possibilités :

Vous approuvez la loi telle quelle : c'est la situation du consentement présumé. Des membres de la famille au premier degré et le ou la conjoint(e) peuvent toutefois s'opposer au don d'organes.
Vous désirez manifester votre volonté explicite de donner vos organes : il vous suffit de vous rendre à l'administration communale, rue de Pintamont 54, pour obtenir un formulaire que vous remplirez en spécifiant vouloir être donneur après votre décès.
Vous vous opposez au don d'organes : si nous ne souhaitez pas être donneur, vous pouvez également remplir un formulaire dans lequel vous spécifiez que vous vous opposez à tout don après votre décès.
Comment les organes sont-ils attribués?
L'attribution des organes est basée sur des critères médicaux et en fonction des compatibilités.

Toute considération financière, ethnique ou sociale est exclue. De plus, la loi impose l'anonymat.